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Plaidoyer pour un référentiel clinique
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C’est une évidence désormais de dire que face à l’augmentation des coûts de santé, à la crise économique, aux comportements de plus en plus suspicieux de nos patients et à l’avènement des complémentaires santé, notre profession est en train de vivre l’une des mutations les plus drastiques de son histoire.
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ace à cette évolution, l’une des plus grandes peurs parmi les chirurgiens-dentistes réside dans le développement d’une concurrence accrue. Celle-ci est délibérément voulue par l’État (rapports de l’IGF, loi Macron, etc.). L’objectif affiché est la diminution des honoraires dentaires afin de « donner un peu plus de souplesse au budget des ménages » !
CONCURRENCE ET RESEAUX DE SOINS
Cette concurrence se traduit d’une part par l’ouverture de centres dentaires de plus en plus nombreux. D’autre part par la prise en main des remboursements dentaires par les réseaux de soins. En réalité, à mes yeux, le seul véritable problème est posé par les réseaux de soins. En effet, si les centres de santé constituent un nouveau type de concurrence, ils ne s’adressent pas à la même population que celle des cabinets libéraux. Il est intéressant de constater qu’en dépit d’un comportement déloyal en matière de publicité, cette concurrence incite les confrères libéraux voisins à augmenter le niveau de prestation et de service proposés.
En revanche, la prise en main du système de santé dentaire par les réseaux de soins représente un danger beaucoup plus grave. Au-delà du vernis marketing de solidarité dont ils se drapent dans les médias, la réalité est que les réseaux de soins ne sont ni plus ni moins que des commerçants. Leur commerce est simple : ce sont des intermédiaires entre les professionnels de santé à qui ils « achètent » des traitements en leur imposant les tarifs. Un peu à la manière de la grande distribution avec le monde agricole. Ils « revendent » ensuite ce package de traitements aux compagnies d’assurances qui elles-mêmes les revendent aux patients. Les réseaux et les compagnies d’assurance prennent, bien entendu, au passage une marge plus que confortable. D’autre part, rappelons que les réseaux ont plusieurs longueurs d’avance sur la profession en matière de marketing. Il suffit de voir et d’entendre dans les médias, les campagnes publicitaires réalisées par les différentes complémentaires de santé. La profession commence tout juste à comprendre la portée du cette dimension de communication entre les mains de redoutables forces financières. L’ensemble de nos instances professionnelles a déjà fait un travail remarquable pour faire face à ce danger majeur. Malheureusement de façon encore trop dispersée.
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