references
NOuVeAuX PArADiGMeS reflexion
Plaidoyer pour un référentiel clinique de standards Naviguer vers de nouveaux horizons (suite)
LES OBJECTIFS
1 / Le principal est d’empêcher les réseaux de soins d’imposer aux praticiens des niveaux de remboursements incompatibles avec le standard clinique minimum. La profession garderait ainsi la maîtrise des aspects cliniques. 2 / Il n’est pas d’imposer des standards tellement élevés qu’ils en seraient impraticables. Il s’agit plutôt de clarifier la base minimale de qualité au-dessous de laquelle un traitement n’est plus acceptable. 3 / Défendre les intérêts du patient devenus consommateurs éclairés et non ceux des compagnies d’assurances 4 / Permettre d’avoir des structures dentaires pérennes dans le temps. contrer de façon pragmatique la pression financière des réseaux de soins. Dans le même temps, cela rendra plus difficile la rentabilité des centres dentaires soumis aux mêmes standards.
minimums.
INCONVENIENTS
Je suis conscient qu’il existe un certain nombre d’inconvénients à cette proposition. Ainsi, le risque est de laisser certains praticiens sur le bas-côté. Un autre inconvénient serait de pousser trop loin avec une mise en place pratique telle qu’elle soit un vrai casse-tête. Ces inconvénients ne doivent pas empêcher la création de ces standards.
CONSEQUENCES
Comme indiqué plus haut, il n’est pas question d’imposer de façon autoritaire ces standards mais bien plus d’en faire un choix volontaire pour le praticien qui souhaiterait s’y soumettre. Une autre conséquence est que ces standards concerneraient tous les praticiens, libéraux bien sûr mais également les praticiens salariés de centres dentaires et les praticiens formés dans les écoles privées en France ou à l’étranger. Une autre conséquence est l’obligation de formation continue qui dans ce cadre-là prendrait tout son sens. Enfin, je propose que ces standards soient définis par un comité d’experts reconnus et eux- mêmes praticiens en exercice.
AVANTAGES DE CETTE PROPOSITION
lls sont nombreux. En cas de remboursement inférieur à ce tarif minimal, un praticien ou une instance professionnelle aurait des éléments objectifs pour entreprendre une action juridique contre les réseaux de soins avec de réelles chances de succès. C’est ce qui se passe actuellement dans certains pays. Par ailleurs, cela justifierait des honoraires supérieurs en cas de réalisation d’une qualité prouvée de traitement supérieur à ce minimum. D’autre part, la profession pourrait communiquer auprès du grand public d’une façon positive pour l’image de la profession. En un mot cela permettrait de
„
Conclusion
En conclusion, loin des considérations moroses actuelles, j’estime vital aujourd’hui que la profession agisse de façon proactive et non plus défensive. J’espère que cette proposition permettra modestement d’y contribuer. Ceux qui seraient intéressés de me soutenir dans ce mouvement peuvent me contacter à l’adresse referentiel.clinique@binhas.com créée spécialement à cet effet en vue de recueillir un maximum de soutiens.
16
Edmond BINHAS