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N O u V e A u X PA r A D i G M e S
esthétique
La mise en œuvre
Après des années d’expérience avec le système TiF, le plus important à retenir est l’interdépendance de toutes les étapes de fabrication : une erreur commise à une des étapes ne peut jamais être corrigée ultérieurement. Par ex. l’empreinte fonctionnelle ne reprend pas toutes les zones nécessaires à un modèle fonctionnel. De ce fait, le modèle fonctionnel et donc la base prothétique ne pourra jamais reproduire correctement la situation en bouche. L’expérience a cependant montré que le taux de réussite est très élevé lorsque le travail est effectué consciencieusement et correctement à chacune des étapes.
Fig. 5. Les rainures occlusales contribuent à une meilleure préhension pendant la prise d’empreinte. Au niveau du porteempreinte maxillaire elles servent aussi de rétention pour fixer l’arc facial.
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Fig. 5 : porte-empreintes mandibulaire et maxillaire avec bourrelets en résine.
Empreintes fonctionnelles et transfert de l’arc facial
Les porte-empreintes individuels sont adaptés en bouche et encore rectifiés au niveau des freins. L’empreinte des bords fonctionnels est prise avec Coltex medium (Coltène / Whaledent AG / CHAltstätten) puis l’empreinte de précision ave Impregum (3M / US-St. Paul) Fig. 6. Avant de retirer le porte-empreinte maxillaire l’arc facial est mis en place, réglé et relié au porte-empreinte par des butées repositionnables. Cela permet un montage en articulateur du modèle fonctionnel maxillaire dans une relation crâne axe anatomiquement correcte.
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Modèles anatomiques
De bonnes empreintes fonctionnelles reposent sur des modèles anatomiques précis. Elles reprennent toutes les zones nécessaires pour le meilleur ajustage possible de la base et du tégument de la mâchoire. Afin que les forces capillaires entre la base et la surface de la muqueuse créent un phénomène de succion, également en parlant et en mastiquant, il faut adapter les porte-empreintes aux mouvements des lèvres, des joues et des muscles linguaux. L’extension des porte-empreintes fonctionnels est tracée sur les modèles Fig. 4. Les zones autour des freins labiaux et jugaux ainsi que du frein lingual sont largement dégagées. Pour réaliser des bases stables et dotées d’une résistance maximale aux déformations, un matériau de porte-empreinte autopolymérisant a fait ses preuves (C-Plast/Candulor AG/CHWangen).
Fig. 7 : le montage en articulateur du modèle maxillaire s’effectue à l’aide de l’arc facial. Fig. 8 : les modèles fonctionnels mis en socle, taillés et fraisés.
Les rapports intermaxillaires
Durant les nombreuses années de port des anciennes prothèses la distance entre le maxillaire et la mandibule, c’est-à-dire la hauteur d’occlusion, a sensiblement diminué. Le fait de relever cette hauteur de 8 mm par rapport aux anciennes prothèses ne pose pas de problème clinique. C’est une amélioration sensible et visible par rapport à la situation initiale. La confection des gabarits s’effectue comme celle des porte-empreintes mais en se basant à présent sur les modèles fonctionnels. Les bourrelets en cire sont réglés sur une hauteur correspondant aux anciennes prothèses plus 8 mm Fig. 9.
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Fig. 6 : les empreintes fonctionnelles après désinsertion.
Au laboratoire, avant la coulée, la limite des bords fonctionnels est tracée sur le matériau d’empreinte. Après la coulée en plâtre super dur de type Iv, le travail se poursuit par la mise en socle des modèles avec Splitcast et aimant. Avant démoulage, le modèle maxillaire est fixé à l’aide de l’arc facial (Artex/Amann Girrbach/A-Koblach) dans l’articulateur entièrement adaptable (Artex CR/Amman Girrbach/A-Koblach) Fig. 7. Les modèles fonctionnels sont taillés et les bords fonctionnels fraisés à angle droit vers le bord du modèle Fig. 8.
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