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CLiniC FoCuS
Phase chirurgicale Avant de procéder à la chirurgie, un guide chirurgical délimitant le couloir prothétique est préparé à l’aide d’un matériau thermo-formé ainsi qu’un porte-empreinte individuel destiné à la prise d’empreinte post-opératoire. Les extractions sont effectuées accompagnées d’une incision crestale. Cinq implants sont posés, 2 dans le secteur postérieur (Ø 4,2 x 13 mm ; Ø 4,2 x 11,5 mm) et 3 au niveau antérieur (Ø 3,75 x 13 mm ; Ø 3,75 x 13 mm ; Ø 4,2 x 13 mm) en position crestale Fig. 4 . Une stabilité primaire de 40 Ncm a été obtenue pour tous les implants. Des piliers intermédiaires multi-units surmontent tous les implants Fig. 5 . Leur usage permet de rehausser le plan de travail prothétique et d’éviter les problèmes que la divergence des implants aurait pu introduire de par leur connexion conique étendue. Les sites sont augmentés latéralement à l’aide d’un substitut osseux faiblement résorbable avant d’être suturés. Les capuchons de protection sont posés sur chaque pilier intermédiaire et de la sorte le patient accède à la phase prothétique. Phase prothétique post-opératoire Le praticien-prothésiste reçoit le patient, il dévisse les capuchons de protection et les remplace par des transferts d’empreinte destinés à une empreinte à ciel ouvert. Ces derniers sont solidarisés car une empreinte de position aux silicones sera prise. Elle sera envoyée au laboratoire de prothèse pour couler un maître-modèle avec sa fausse gencive dans le but de confectionner une prothèse temporaire renforcée dans les 24 heures. Dans le même temps opératoire, le rapport intermaxillaire est enregistré et transmis également au laboratoire pour permettre la mise en articulateur des modèles. Le lendemain, le patient se rend chez le praticien-prothésiste Fig. 6. Il dévisse les capuchons de protection et libère les piliers multi-units. Il transvisse la prothèse temporaire et affine l’occlusion Fig. 7 à 9 .
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Fig. 1 - 2 : bridge dento-porté ne remplissant plus sa fonction. Fig. 3 : radiographie panoramique avec le bridge déposé.
variable où les plus apicales sont coupantes de par leur forme acérée alors que les plus coronaires de forme plus carrées exercent une compression contre les parois de la logette osseuse préparée à l’aide du dernier foret fourni avec l’implant. Le pas de vis des doubles spires est de 1,5 mm ce qui conduit à une pose rapide à l’aide d’un moindre nombre de tours. Le col quant à lui n’est pas lisse mais structuré par la présence de micro-spires de 0,1 mm de profondeur dont le pas réduit est de 0,3 mm. Sa connexion interne est conique, elle s’étend sur 2 mm ce qui permet une meilleure herméticité aux bactéries que les connexions internes simples (Assenza et coll. 2012). L’étendue de la connexion induit une distribution des contraintes à l’intérieur de l’implant au lieu de les diffuser en direction du tissu osseux (Chuang et coll. 2011), ce qui contribue à un meilleur maintien du capital osseux.
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Fig. 4 : mise en place de 5 implants C1. Fig. 5 : suture autour des piliers intermédiaire multi-unit en titane. Fig. 6 : situation clinique avant de procéder à la pose de la prothèse provisoire. Fig. 7 : vue vestibulaire de la prothèse temporaire en place 24 heures après la chirurgie. Fig. 8 : vue occlusale de la prothèse transvissée. Fig. 9 : radiographie de contrôle lors de la fixation de la prothèse provisoire.