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CONSEIL MaNagEMENt
Les insomnies
Lorsque les tensions accumulées au cours de la journée se perpétuent la nuit et interrompent le sommeil ou bien le rendent quasiment impossible, il y a danger. Le risque est d’autant plus grand si la perte de sommeil finit par se manifester sans que celleci puisse être associée à un événement professionnel ou personnel jusqu’à devenir quasiment quotidienne.
La perte de mémoire
Des oublis récurrents ou des pertes de mémoire passagères ne sont pas, à eux seuls, les signes ou les indices précurseurs d’un épuisement professionnel. Mais lorsque ces défaut d’attention, de concentration atteignent la qualité intrinsèque des relations professionnelles avec son assistante dentaire par exemple, en lui reprochant constamment de manquer à ses obligations alors que celle-ci sait pertinemment qu’elle est dans son bon droit, il est temps de se poser et de prendre soin de son « Moi ». Lorsque la situation empire, elle se manifeste souvent, pour compenser, par un accroissement démesuré de son investissement au cabinet ce qui a pour effet pervers d’augmenter la récurrence de ces oublis.
maison avec ses enfants ou sa famille ne sont aucunement, pris isolément, des indices d’un court-circuit psycho-professionnel. Cependant, si la situation perdure à un point tel que cet entourage familial apparaît totalement éloigné de ses préoccupations, jusqu’à avoir le sentiment de devenir un « étranger » chez soi, que cet éloignement conduit à un mutisme total ou bien à l’inverse à des conflits quasi quotidiens au point de ne plus être « reconnu » par ses proches dans la normalité de son comportement général, il est temps de faire un break en commençant par recourir à des professionnels de santé (psychothérapeutes).
L’instabilité décisionnelle et l’anti-management
Lorsqu’il ne suffit plus de regagner un peu d’espoir en s’accrochant à un objectif professionnel ou en prenant un peu de recul pour reprendre confiance en soi et dans ses proches collaborateurs, l’épuisement professionnel est peut-être déjà à la porte de son cabinet. Si la moindre tâche de travail finit par devenir écrasante, au point qu’aucune réunion avec son équipe ne débouche sur un plan d’actions concret ni sur un acte rationnel de décision sur laquelle on ne revient surtout pas deux jours après, il n’y a peut-être pas de raison de s’inquiéter outre mesure ; ce qui par ailleurs doit nous interroger et nous inquiéter sur le mode de management ou l’anti-management courant des gérants de cabinets dentaires, les DRH et les directeurs (administratifs ou opérationnels) de centres dentaires n’étant souvent pas mieux armés que les praticiens eux-mêmes.
Le décrochage, ou la déconnexion des réalités
“ Le contenu de la formation initiale en odontologie prédispose déjà le futur dentiste à un isolement professionnel. „
Les dérives du micromanagement
Le contrôle systématique des réalisations professionnelles de ses coéquipiers, associés ou employés, l’impossibilité quasi maladive de ne pas pouvoir déléguer totalement une tâche de travail à du personnel compétent sont des comportements, qui associés à la procrastination (remettre au lendemain, ajourner ou différer une tâche ou une décision) peuvent aggraver le risque de développer à terme un burnout, même si certains praticiens se défendent de n’avoir jamais connu aucun état dépressif.
La tendance à l’isolement professionnel