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CliniC foCus
nel (Wax up ou Set up) qui, en préfigurant la future prothèse, va recevoir ou non l’aval du patient. Fig. 2
non mesurables, la subjectivité dans le ressenti fonctionnel, la notion de corps étranger traduite pour certains par, une gêne, pour d’autres par de la douleur, pour finir par l’accord esthétique et psychologique final. L’ensemble de ces paramètres restant imprévisible. Pour l’instant et pour ces raisons, pose et adaptation restent attachées à la notion de soins et sous entendent une obligation de moyens. Arrêt de la Cour de Cassation du 09.12.2010 : en plus de l’obligation de sécurité attachée à tout dispositif médical de santé, la Cour de Cassation laisse percer une notion évolutive, celle de l’obligation de qualité. Fig. 4 - 5 - 6
sances médicales avérées, tous paramètres confondus, ils pourraient tendre à satisfaire nos patients.
L’obligation de satisfaction
Elle vise à répondre aux attentes, besoins et motivations des patients. Si l’attente est liée à l’affectif, le besoin au concret et matériel (limité à avoir des dents), la motivation tire plus de la psychologie (être bien dans sa bouche) et cela peut être illimité. Si l’on ajoute à ces aléas une tendance à la revendication, la vulgarisation de l’information, un certain nomadisme médical et une carence relationnelle, force est de constater que l’implantologie peut tenir chaque fois d’un véritable challenge quant à la satisfaction finale de nos patients.
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• une démarche manuelle qui, à l’aide d’un guide chirurgical, vise à la pose des implants, la prise ultérieure des empreintes et l’adaptation de la prothèse Fig. 3. Toutes ces opérations s’exerçant sur le vivant, s’inscrivent dans une entité biologique. En délaissant le domaine technique, pour le domaine purement médical, elles rejoignent l’obligation de moyens en souscrivant aussi aux règles de l’Art. Celles-ci sous entendent aussi qu’en praticiens avisés, nous ne devons pas céder aux exigences des patients par un travail inapproprié. Même avec un document de décharge écrite, notre responsabilité est engagée.
Les cas cliniques
CAS N°1 Patiente, 86 ans, refus du port d’une prothèse mandibulaire totale, instable et douloureuse sur crêtes plates et résorbées : affaiblissement de l’état général avec syndrome de glissement. Mise en place d’un bridge ostéo ancré sur 5 implants. Véritable « usine à gaz » sur le plan conceptuel mais large satisfaction de la patiente Fig. 7 .
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Arrêt de la Cour de Cassation du 23.11.2004 : il s’agit d’un revirement de la Jurisprudence car il prône l’obligation de résultat. « Le chirurgien-dentiste est, en vertu du contrat le liant à son patient, tenu de lui fournir un appareillage apte à rendre le service qu’il peut légitimement en attendre, une telle obligation incluant le conception et la confection de cet appareillage étant de résultat ». Il y lieu pour nous praticiens de bien acter ce régime juridique qui en élargissant notre champ de contraintes, devient plus favorable à nos patients. Pose et adaptation de la prothèse. Ces notions s’appuient sur des paramètres
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En dehors des qualités substantielles et intrinsèques des matériaux, méthodes et protocoles utilisés, sur quelles bases évaluer cette nouvelle notion ? La fonction ? L’esthétique ? Le confort ? L’accord psychologique ? Sans grille de lecture concrète et mesurable, vaste mission d’évaluation pour l’expert ! Obligation morale, soins attentifs, science et conscience, règles de l’Art, obligation de considération et de diligence, connais-
Sur le plan fonctionnel par un potentiel masticatoire x 4. Sur le plan anatomique par une remise en tension et en norme de toute la musculature du visage signifiant un véritable lifting anatomique. Sur le plan psychologique garantie de sécurité, confort et confiance par la reprise d’une vie sociale relationnelle en maison de retraite
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