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Conseil d’expert
BNC ou IS :
switching or not switching ?
expert-Comptable
julien FraYSSe
S
Pour de nombreux chirurgiens-dentistes, le choix du régime fiscal constitue dans bien souvent des cas un dilemme cornélien. Mais n’en déplaise à l’auteur du « Cid », en matière fiscale, n’est pas Rodrigue qui veut !… et la fiscalité, matière revêche et ingrate est non seulement perçue par le contribuable comme un crève-cœur mais par-dessus tout comme particulièrement spoliatrice.
culier devant faire l’objet d’une analyse singulière. En effet, selon la nature des investissements opérés, le chiffre d’affaires réalisé, la taille de la structure, l’âge du capitaine, le choix pour l’un ou l’autre des deux régimes peut s’avérer plus ou moins judicieux. Avant de présenter les atouts et faiblesses du régime de l’impôt sur les sociétés, un préalable doit être effectué : l’option pour l’IS, ce n’est pas le « tango argentin », un pas en avant et deux pas en arrière : ce choix est irréversible et définitif ; une fois le courrier d’option adressé à l’administration fiscale, il n’est alors plus possible de revenir à la case départ.
i la forme juridique revêt une grande importance, notamment sur les plans de la responsabilité et des relations entre associés, l’option ou non pour l’impôt sur les sociétés impacte directement, selon les cas de figure, le portefeuille du professionnel libéral. C’est la raison pour laquelle, chaque chirurgien-dentiste, se doit de s’interroger, tout au long de sa carrière sur la pertinence du régime fiscal applicable à son propre cabinet. Il n’existe pas de vérité unique en la matière, chaque professionnel libéral étant un cas parti-
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